La photographie et le film : des instruments de pouvoir ambivalents
Cet article interroge le rôle de la photographie et du film dans la redistribution du pouvoir, à laquelle aspirent tant les dispositifs participatifs que les mouvements sociaux. Il montre que ces deux types d’images sont des instruments de pouvoir ambivalents : aux mains des élites, elles consacrent leur pouvoir ; appropriées par les groupes sociaux dominés, elles peuvent contribuer à subvertir les hiérarchies. À partir d’un état des lieux de la littérature, l’article repère deux catégories d’usages de la photographie et du film dans la participation : ils servent à rendre visible l’invisible ou sont mobilisés comme supports d’identification. Ces considérations permettent de réfléchir à leurs usages analytiques dans un contexte scientifique.
Mots-clés
- photographie
- film
- démocratie participative
- urbanisme
- mouvements sociaux