Quand la métropole gouverne les associations : participations à ­­l’action publique et encadrement démocratique. Le cas de la mise en œuvre du RSA par la métropole de Lyon

Par Hélène Monnet
Français

Cet article ­­s’intéresse aux processus ­­d’encadrement démocratique ­­d’associations à ­­l’échelle locale dans le cadre de la mise en œuvre ­­d’une politique publique. Le cas du revenu de solidarité active (RSA) et de ­­l’accompagnement de ses bénéficiaires par différentes associations, appelées « opérateurs » par la collectivité, met en exergue les logiques par lesquelles la collectivité territoriale née en 2015 parvient à dominer le secteur associatif. ­­C’est ­­d’abord par des instruments de gestion contraignants pour les structures que la métropole parvient à orienter leurs activités et arbitrer entre tous les acteurs en présence. En retour, si la constitution ­­d’un collectif ­­d’associations aurait pu permettre une défense de leurs intérêts locaux, son institutionnalisation au sein des arènes décisionnelles a favorisé la modération des critiques formulées. ­­C’est donc la participation des associations dans leur ensemble à la vie démocratique territoriale qui ­­s’en trouve marginalisée, voire instrumentalisée par une collectivité en quête de légitimité.

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